📖 Essential Anesthesia – Les Dessous de la Pharmacologie au Bloc !
🧠 Scofield l’anesthésiste : Anticiper, c’est dominer !
L’anesthésie, c’est de la stratégie pure, pas du hasard. Un bon anesthésiste, c’est un maître du jeu qui prévient les complications avant même qu’elles ne se pointent. Il faut calculer tes doses, connaître tes médicaments sur le bout des doigts et surtout, toujours avoir un plan B, voire C.
Parce qu’au bloc, un mauvais choix ne pardonne pas. Une hypotension mal gérée peut virer au choc, une extubation mal anticipée peut finir en syndrome de Mendelson, et un médicament mal choisi peut flinguer la perfusion d’un organe vital.
Alors, si tu veux gérer comme un boss, voici les secrets que même certains seniors oublient parfois.
🔍 ADME – La carte d’identité du médicament
Si tu ne sais pas où va ton médicament et comment il sort du corps, tu es en danger. Un bon anesthésiste connaît la cinétique de ses drogues, pas juste leur action immédiate.
- Absorption : IV, inhalé, IM ? Quelle vitesse ?
- Distribution : Passe-t-il la BHE ? Se fixe-t-il aux protéines plasmatiques ?
- Métabolisme : Hépatique ? Par le CYP450 ? Par hydrolyse plasmatique ?
- Élimination : Rénale ? Hépatique ? Si ton patient est en insuffisance rénale ou hépatique, ça change quoi ?
⚡ Exemples concrets – Le cerveau d’un anesthésiste en pleine action
🩺 Cas 1 : Blocage neuromusculaire et choix du curare
Tu dois curariser un patient… Mais STOP, réfléchis !
❌ Hyperkaliémie sévère ? Exit la succinylcholine (Suxa) ! Elle augmente le potassium → risque d’arrêt cardiaque.
✅ Plan B : Vecuronium… sauf que si ton patient a une insuffisance rénale, le vécuronium s’accumule et l’effet dure trop longtemps.
✅ Solution finale ? Atracurium ! Pas besoin des reins ou du foie pour l’éliminer, il se dégrade tout seul dans le plasma (voie de Hofmann).
🩺 Cas 2 : Bradycardie sévère, atropine ou glycopyrrolate ?
Un patient est bradycarde et tu veux relever son rythme. Quel anticholinergique choisir ?
✅ Atropine : Effet rapide, mais passe la barrière hémato-encéphalique (BHE) → confusion, hallucinations, hyperthermie. Pas top chez le vieillard fragile.
✅ Glycopyrrolate : Moins d’effets secondaires, ne passe pas la BHE, idéal si tu veux éviter les troubles cognitifs.
🥇 Astuce de boss : Si la bradycardie est induite par un curare (ex. suxa), atropine seule ne suffira pas → utilise un bêta-agoniste (ex. éphédrine).
🩺 Cas 3 : Réverser un curare, mais avec intelligence !
Un bon anesthésiste ne laisse jamais un patient curarisé sans solution de réversion.
✅ Néostigmine : Ok, mais ATTENTION ! Il faut toujours l’associer à un anticholinergique (sinon bradycardie sévère, bronchospasme). Association : Néostigmine + Atropine ou Glycopyrrolate.
✅ Sugammadex : Le top, mais uniquement pour les curares aminostéroïdiens (rocuronium, vécuronium). Si tu as donné de l’atracurium ou du cisatracurium, oublie-le.
🥇 Astuce de boss : Ne renverse jamais un curare si ton patient ne respire pas spontanément et n’a pas récupéré un TOF > 0.9. Sinon, tu vas te retrouver avec un patient semi-paralysé, incapable de ventiler.
🩺 Cas 4 : Extubation à haut risque – Syndrome de Mendelson
Tu as un patient obèse, diabétique, avec un estomac plein… S’il inhale son suc gastrique au réveil, c’est la catastrophe ! Comment éviter ça ?
✅ Anticipation : Préoxygéner à 100% et s’assurer que la commande respiratoire est revenue avant d’extuber.
✅ Protection : Utiliser une sonde à ballonnet étanche et ne pas la retirer trop vite.
✅ Plan B : Si inhalation suspectée → intubation immédiate, aspiration trachéale, ventilation en PEEP et corticoïdes.
🥇 Astuce de boss : Toujours extuber un patient bien réveillé sauf cas particulier (trauma crânien, HTIC).
🚨 Crise au bloc – Comment éviter l’intoxication ?
🩺 Cas 5 : L’intoxication aux anesthésiques locaux (IAL)
Un mauvais calcul de dose de lidocaïne ou bupivacaïne et ton patient fait une convulsion ou un arrêt cardiaque. Comment éviter ça ?
✅ Calculer la dose max !
✔️ Lidocaïne sans adrénaline : 3 mg/kg
✔️ Lidocaïne avec adrénaline : 7 mg/kg
✔️ Bupivacaïne : 2.5 mg/kg
✅ Éviter l’injection intravasculaire accidentelle : Toujours aspirer avant d’injecter !
✅ Plan B : En cas d’intoxication sévère → Bolus d’Intralipid 20%.
🥇 Astuce de boss : Si ton patient commence à trembler ou à avoir des acouphènes après une injection locale → STOPPE immédiatement et administre un anticonvulsivant.
🔥 L’anesthésie, c’est pas pour les amateurs !
Un bon anesthésiste ne subit pas, il anticipe. Chaque choix doit être réfléchi avec un coup d’avance, comme un joueur d’échecs. Parce qu’au bloc, une mauvaise décision peut être fatale.
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